jeudi 31 mars 2016

3ème jour, chocolat et prise de conscience

Je me rends compte aujourd'hui de certaines erreurs de classifications de mes repas, mais qui ne sont pas très graves.

Déja mes petits déjeuners se classent M gourmands, et pas légers, à cause des graisses des oeufs et de la viande. Ils sont aussi très protéinés, peut être un peu trop. Je le sens dans mon ventre...malgré une hydratation intensive.

Ensuite, j'ai un peu de mal à m'habituer aux portions. Je n'ai pas faim, j'ai juste envie de manger plus, de me sentir remplie, gavée, et si possible de trucs gras et sucrés. C'est là que va se situer ma principale difficulté, abandonner mon amour du grignotage intempestif.

Et puis mon déjeuner au boulot, c'est un grignotage de 14h30 à 17h, parce que je suis tout le temps interrompue, mais je tiens à garder mon moment de sport à la pause déjeuner, donc autant faire ce repas en grignotant, et ne plus grignoter le reste du temps, quand j'ai la possibilité de faire de vrais repas au calme. D'autant qu'un grignotage de crudités est beaucoup plus sain qu'un grignotage de chocolats.

Savoir s'arrêter au bon moment, pour que le plaisir des deux carrés de chocolat noir ne devienne pas la culpabilité de la tablette entière, et du pot de purée de noisette avec le pain, aussi intégral soit-il, sera mon axe de travail principal.

Quand je lis et quand j'entends qu'il ne faut pas se priver, ça me fait doucement rire. Si je m'écoutais à chaque fois qu'une sucrerie, viennoiserie, pâtisserie me faisait envie, j'en mangerai à longueur de temps.

Je pense qu'il faut savoir se priver, sans être frustré.


J'illustre cette maxime par un petit exercice que j'ai mené ce soir : Après le repas, j'avais très envie d'un carré de ce chocolat noir. J'ai mangé un carré, puis j'ai couché mon fils, et j'ai vaqué à diverses occupations. Mais j'avais toujours ce petit goût de chocolat dans la bouche. Alors j'ai décidé de manger un deuxième carré, en plus ça fait plus joli dans le paquet quand les carrés sont alignés je trouve, manger un seul carré et laisser un carré isolé, c'est vraiment pas sympa pour le carré qui est tout seul à coté du reste de la tablette.
Après ce deuxième carré, je me suis dit que mon désir avait été satisfait, et j'ai rangé dans un placard bien haut auquel mes yeux n'ont pas accès à moins de gravir un trois marches et de se mettre sur les pointes des pieds et de tendre le cou au maximum, le reste de la tablette.


J'ai bu trois grands verres d'eau depuis, un bol de thé, fumé deux cigarettes, je sais que le chocolat est dans le placard, je sais que je peux l'attraper si j'en ai envie, mais j'ai mangé les deux carrés qui m'ont permis de ne pas être frustrée, et je m'empêche d'aller chercher cette tablette qui sera beaucoup plus satisfaisante si elle a été dégustée en une semaine, qu'engloutie en vingt minutes.

Je n'ai pas non plus attaqué le pot de purée de noisette d'ailleurs ... et ça va je me sens plutôt bien.

Bilan jour 3






Je découvre donc ce matin, quelle révélation, que tous mes petits déjeuner sont M gourmands. Montignac préconise plutôt ce type de repas pour le déjeuner, mais comme mes déjeuners sont M légers, ça contrebalance les effets j'imagine, et puis ça me convient mieux comme ça.






Le déjeuner n'a pas du tout changé depuis mardi, toujours mon assortiment de crudités à grignoter au bureau, et les flans aux poireaux préparés ce week end (que je met à décongeler la veille au frigo avant de les emballer pour le transport).

Je mange les fruits secs vers 10h30 avant ma séance de sport à 13h et aujourd'hui je cours trente minutes pour un peu plus de 6km.




La photo du dîner est tellement immonde que je ne la publierai pas, mais on s'est régalés avec steak haché et poêlée de courgettes à la crème de soja, ail et coriandre, une orange en dessert, et donc deux carrés de chocolat noir pour moi. Le petit pois n'est pas fan de ce chocolat, ça doit lui sembler un peu amer, mais il raffole de son chocolat instantané le matin, et pour l'instant je ne me suis pas penchée sur une alternative de meilleure qualité pour le remplacer, sans atténuer son plaisir, mais j'y songe.

Je ne suis pas montée sur la balance depuis mardi, et pour moi qui ai l'habitude de me peser tous les jours, ça tien de l'exploit, et ça commence à me démanger !!





mercredi 30 mars 2016

2ème jour, premières adaptations, et roman flash back.

Lorsqu'on se lance dans un régime, il est souvent difficile de l'adapter à une vie sociale "normale".

Je me rappelle du premier vrai régime que j'ai décidé de suivre. J'étais en première ou en terminale, et j'avais 10 bons kilos en trop. Pour moi, faire attention au grignotage, aux quantités,  à la qualité de l'alimentation au quotidien n'était pas évident.
D'une part parce que je mangeais un sandwich tous les midis, et pas un poulet crudité, plutôt un poulet au curry avec sa sauce à la crème, ou un jambon barbecue à la texane, et pour parfaire le tout, la boulangère proposait une formule à 4€ avec des frites en accompagnement et une cannette de soda. Au secours l'équilibre...
Et puis à la maison, il y avait souvent du chocolat, des yaourts, des céréales, bref du grignotage dans les placards. Et j'ai commencé à avoir des compulsions alimentaires le soir, après le dîner, pendant que je regardais mes premières séries en streaming.

C'est à cette époque que j'ai découvert le site "aujourd'hui.com", une plateforme spécial minceur, sur laquelle j'avais créé un compte. C'était gratuit si on ne souhaitait pas s'abonner aux programmes des nutritionnistes, médecins, et autres diététiciens, et on avait quand même accès à des menus tout préparés, sur toute la durée du régime. Ils éditaient même une liste de course par semaine pour préparer toutes les recettes de leur programme. C'est comme ça que j'ai cuisiné du haddock pour la première et dernière fois de ma vie à 17 ans.
Niveau vie sociale par contre, c'était sacrément compliqué, puisque tous les repas étaient déjà prévus, impossible de composer, donc je préparais ma gamelle tous les soirs, je la mangeais attablée au café du coin grâce à la bienveillance du barman que je connaissais bien, et dès que je sortais le week end, j'avais l'impression d'avoir fait un énorme écart dans mon régime. Et j'avais faim tout le temps.
J'ai perdu 3 kilos, que j'ai repris très vite.

Je crois que je l'ai retenté deux ou trois fois, avant de lâcher l'affaire quand j'étais à la fac. Je suis montée jusqu'à soixante-dix kilos à cette époque, et vu ma taille, j'étais déjà en surpoids.
J'ai travaillé la nuit en plus de mes études, un boulot assez physique en tant que barman dans une boîte de nuit, et j'ai fondu assez facilement en 6 mois j'ai perdu environ 7 kilos, sans faire particulièrement attention. 
Par contre j'avais une très mauvaise hygiène de vie, alcool, nuits blanches, repas sautés ou pris à des heures incongrues.
Il m'est arrivé de manger une entrecôte-frites à 5h du matin...
Et je n'avais aucune activité sportive.

Quelques temps plus tard, je suis tombée enceinte, et après l'accouchement, je pesais 73 kilos. En février 2014 je me suis séparée du père de mon petit pois, et je commençais un régime "super"protéiné, mon interprétation personnelle du célèbre régime Dukan que j'ai adapté à ma sauce, et je me suis mise à la course à pied de manière assez régulière, au moins 3 fois par semaine. En octobre 2014, je pesais 57 kilos. C'est le premier régime que j'ai vraiment suivi, et si j'y suis parvenue, je pense que c'est parce que j'intégrais de nombreux aliments plaisir à mon alimentation.
16 kilos en 8 mois. Je n'avais jamais passé la barre des 60 avant, et je n'était pas peu fière d'y parvenir enfin. Je me sentais presque mince pour la première fois de ma vie.

Depuis, je tourne autour de 60 kilos, 62 si je mange comme une vache et que je ne fais pas de sport, 58 si je fais attention pendant quelques jours et que je bouge à fond.

Mon problème, c'est que je suis toujours soit au régime, soit en plein craquage.

J'espère que l'expérience des IG bas va me permettre enfin d'avoir une alimentation correcte au quotidien, et de stabiliser mon poids, car je trouve que 4 kilos d'intervalle, c'est quand même énorme, surtout que je peux passer de l'un à l'autre en une semaine.


Bilan de la journée 2

Matin protéine, omelette aux miettes de saumon (reste du pavé de la veille) : pas concluant comme résultat. thé léger, demi pamplemousse et yaourt soja avec compote de pomme sans sucres ajoutés.
Je vais bouquiner Montignac, car j'ai l'impression que mes petits déjeuners s'apparentent plutôt à des menus M gourmands. Il faut que j'arrive à démêler cette classification, ça doit pas être bien compliqué quand même.

Midi pas de sport, déjeuner à la crêperie avec les collègues mais les galettes à la farine de sarrasin ont un IG très modéré, et la mienne était servie avec salade verte, tomates, vinaigre de framboise, poulet émincé grillé et amande effilées.

Soir, on fête mon anniversaire au boulot, on ouvre une bouteille de champagne, et je m'éclipse pour filer acheter un apéro IG bas : des noix, des amandes et des olives vertes. Je m'en tiens à une coupe de champagne, je ne goute même pas aux rillettes et au pain, et en rentrant je n'ai pas faim, donc pour l'instant, je n'ai pris qu'un thé.

Très fière de moi, car j'ai profité du repas du midi et de l'apéro sans culpabiliser, et que j'écoute mon corps qui n'a pas faim tandis que ma tête à envie de manger, et quand c'est comme ça, je pense que je peux aller me coucher.

mardi 29 mars 2016

1er Jour, et premières impressions.

Je me pèse le mardi, premièrement parce que c'est le premier jour de l'expérience, et comme j'ai tendance à me lâcher un peu niveau alimentation le week end, ça me permettra d'une part de limiter les excès dominicaux, et d'autre part d'avoir une pesée représentative de la résultante de la semaine.

Moi qui ai pris la sale habitude de me peser tous les jours, il va falloir que je me contienne pour ne pas remonter sur la balance trop tôt.

Une fois par semaine, c'est un bon moyen pour ne pas se décourager trop vite car je ne verrai pas les périodes de stagnations sur deux ou trois jours, et puis ça permet de désacraliser l'objectif de perte de poids, et de mieux l'intégrer dans l'objectif global qui est de se sentir mieux au quotidien.

Pesée jour 1 : 60,7 kg


Les repas sont frugaux en ce premier jour.


Le petit déjeuner comprend des protéines, des lipides et des glucides à IG très bas, selon Montignac, c'est un petit déjeuner M léger.


Selon le régime IG bas, j'ai déjà fait un écart avec la compote de pomme.
Ca pourrait aussi presque être un petit déjeuner Dukan, ça m'a d'ailleurs rappelé la période ou j'ai suivi ce régime après ma grossesse.

J'ai eu le sentiment d'avoir faim vers 10h30. Je n'ai pas mangé, et à 11h je n'avais plus faim du tout, c'était un leurre de faim je pense.
J'ai mangé les amandes et les abricots secs vers 12h avant d'aller au sport.





Déjeuner M léger, après 30 minutes de vélo.
Ca parait peu comme ça, mais d'habitude, je ne mangeais que la première ligne à savoir les deux flans et la pomme. J'augmente donc les quantités du repas de midi.

Ce sont deux petits flans aux poireaux en haut à gauche, très facile à faire et à transporter. La recette est ici.










Dîner M léger, les poireaux qui sont dans les flans servent de lit à des pavés de saumon. Je me régale. Mon fils un peu moins, mais une cuiller de crème de soja sur les poireaux, et le tour est joué, il termine son assiette. On termine le repas avec yaourt au soja, compote de pomme (quelle originalité) et un carré de chocolat noir à 85%.







Qui dort dîne...




















lundi 28 mars 2016

J-1 : Organisation et objectifs


En planifiant les repas de la semaine, j'ai du faire face à quelques difficultés.


D'une part, Montignac et régime IG sont deux méthodes différentes, et je ne savais pas laquelle choisir pour bien démarrer.

La première phase de Montignac est riche au niveau du choix des aliments, et heureusement puisqu'elle est censée durer au moins trois mois ! Malheureusement je ne suis pas suffisemment familiarisée avec les différentes associations possibles pour composer les menus, et je risque de faire des bêtises si je pars la dedans tête baissée.

La durée de la première phase du régime IG est fonction du nombre de kilos que l'on souhaite perdre. Elle dure une journée si on a moins de 2 kilos à perdre, et peut aller jusqu'à une semaine si on souhaite perdre plus de 20 kilos. Seuls les aliments ayant un IG inférieur à 20 sont autorisés, autant dire, pas grand chose. Exit les fruits que j'aime tant, le fromage, les céréales (à part une cuiller à soupe de son d'avoine le matin).

Du coup j'ai décidé de mixer les deux. Je vais suivre la phase offensive du régime  IG, mais en ajoutant les fruits, au moins jusqu'à vendredi. Le petit pois aura des assiettes adaptées avec des céréales, et autres féculents, et son biberon de lait au chocolat le matin, parce que quand même, quatre jours avec des IG bas, ça lui ferait tout drôle le pauvre.

Pour me familiariser avec les associations selon Montignac, je compte déterminer pour chacun de mes repas, dans quelle "M catégorie" il faudrait le classer.

Par exemple : ce soir, oeuf mimosas à la chair de tourteau, gigot d'agneau et haricots verts à la sauce tomate se rapprocherait d'un dîner M gourmand, avec des protéines (l'agneau, le tourteau, le oeufs), des lipides (la mayonnaise maison, la graisse de la viande et des oeufs) et des glucides à IG très bas (les haricots verts et la sauce tomate). 


J'ai également réfléchi aux espoirs que je plaçais dans cette expérience.

Je me suis baladée sur le web, et j'ai visité plusieurs sites et blogs de cuisine, de filles qui font des régimes, des gens qui mangent bio, des vegan... et j'ai été amenée à me demander pourquoi je tentais cette expirées-ce, et pourquoi je la rendait visible sur un blog.

Je ne suis pas grosse, mon IMC est pile poil dans la norme, j'ai une silhouette que j'ai du mal à apprécier, mais qui est largement correcte, même si j'ai tendance à me focaliser sur mes seins trop petits, et mes cuisses trop grosses.

La perte de poids est un de mes objectifs, mais je désire avant tout me sentir bien au quotidien, avec une alimentation qui me satisfasse, et qui me permette d'éviter les désagréables sensations succéssives de faim, lourdeur, ballonnements, fringales, compulsions sucrées et culpabilité.

Il va falloir que j'apprenne à manger plus lentement, ne pas penser à la nourriture toute la journée, manger en pleine conscience, c'est à dire éviter de manger en faisant autre chose, ce qui ne sera pas possible au bureau, puisque je profite de la pause déjeuner pour faire du sport, et que je mange sur le pouce dans l'après midi des que j'ai une minute. 

Pour résumer : 
-Faire des en-cas oui, grignoter non
-Arrêter de penser sans cesse à la bouffe
-Manger avec plaisirs les aliments qui sont bons pour mon corps
-Suivre les effets de cette nouvelle alimentation sur la balance
-Cuisiner de bons petits plats
-Trouver une routine alimentaire afin d'arrêter cette hérésie d'être au régime la semaine, et un ogre le week end.

Les habitudes alimentaires du week end pourront faire l'objet d'un article à part entière le moment venu, c'est souvent le moment de tous les craquages, et il va falloir ruser pour maintenir le cap à partir de samedi midi.

Il paraît qu'on maigrit mieux quand on dort bien, je m'en vais en faire l'expérience.




dimanche 27 mars 2016

J-2 Un peu de lecture

Après avoir fait quelques courses hier, pour démarrer l'expérience mardi au taquet, je me replonge dans les bouquins achetés la semaine dernière.

J'ai commencé à me familiariser avec l'alimentation que je vais avoir pendant l'expérience, pour voir si c'était faisable au long cours.

Mise à part mon manque de volonté face au grignotage et aux envies de sucré, l'expérience me paraît être entièrement réalisable, reste à voir si les résultats seront à la hauteur.

Il me reste à m'atteler à la planification des repas pour la semaine prochaine, et comme je ne travaille pas les lundis, je compte mettre ce créneau à profit pour cuisiner les repas pendant que le petit pois est à la crèche.

Voila ce que j'ai commencé à feuilleter, et mes premières impressions sur ces livres, qui vont devenir mes livres de chevet pour les prochains jours.





Un peu cher à l'achat, mais de très belles illustrations, et une impression sur un papier de qualité en font vraiment un beau livre agréable à feuilleter.

Une méthode en deux phases, avec trois types de repas à chaque fois : M gourmand, M léger et M glucides. Il va falloir que je planifie les menus car je risque de me perdre dans les associations d'aliments possibles.

Les photos des recettes sont très jolies, et ça donne vraiment envie de se mettre au régime en cuisine.








Ce petit livre à 7€ explique en détail ce qu'est l'index glycémique des aliments et les effets sur le métabolisme et la santé des différentes populations (sportifs, enfants, personnes âgées, diabétiques etc.)

Ici pas de régime ni de "méthode", mais une bonne dose de bon sens, des informations utiles sur l'IG des aliments et des idées de recettes toutes simples avec les 100 aliments du top 100 des IG bas.







Bon c'est celui que j'ai le plus feuilleté, d'une part parce que la méthode est assez simple : 3 phases : offensive, destockage, stabilisation (ça me rappelle un certain régime D...) avec à chaque pallier, des nouveaux aliments à intégrer à l'alimentation.

Je ne suis pas fan du tableau de bord, et la liste des aliments à IG bas n'est pas optimisée car on retrouve les aliments à IG très bas (à consommer en offensive) dans la liste de course des aliments du pallier de destockage, et du coup, on ne sait plus très bien quel aliment est à IG bas ou pas. En plus on nous parle de liste verte, liste orange et liste rouge, mais le bouquin est imprimé en noir et blanc...

En revanche, les exemples de menus sont très clairs et vont m'être très utiles pour planifier mes semaines à venir.

Malgré les critiques que je lui fais, c'est tout de même celui qui m'a donné le plus d'inspiration pour commencer l'expérience.


Je reviendrais sur mes lectures dans les prochains articles, si l'expérience se déroule comme prévu, et je file planifier les repas de la semaine.