mercredi 30 mars 2016

2ème jour, premières adaptations, et roman flash back.

Lorsqu'on se lance dans un régime, il est souvent difficile de l'adapter à une vie sociale "normale".

Je me rappelle du premier vrai régime que j'ai décidé de suivre. J'étais en première ou en terminale, et j'avais 10 bons kilos en trop. Pour moi, faire attention au grignotage, aux quantités,  à la qualité de l'alimentation au quotidien n'était pas évident.
D'une part parce que je mangeais un sandwich tous les midis, et pas un poulet crudité, plutôt un poulet au curry avec sa sauce à la crème, ou un jambon barbecue à la texane, et pour parfaire le tout, la boulangère proposait une formule à 4€ avec des frites en accompagnement et une cannette de soda. Au secours l'équilibre...
Et puis à la maison, il y avait souvent du chocolat, des yaourts, des céréales, bref du grignotage dans les placards. Et j'ai commencé à avoir des compulsions alimentaires le soir, après le dîner, pendant que je regardais mes premières séries en streaming.

C'est à cette époque que j'ai découvert le site "aujourd'hui.com", une plateforme spécial minceur, sur laquelle j'avais créé un compte. C'était gratuit si on ne souhaitait pas s'abonner aux programmes des nutritionnistes, médecins, et autres diététiciens, et on avait quand même accès à des menus tout préparés, sur toute la durée du régime. Ils éditaient même une liste de course par semaine pour préparer toutes les recettes de leur programme. C'est comme ça que j'ai cuisiné du haddock pour la première et dernière fois de ma vie à 17 ans.
Niveau vie sociale par contre, c'était sacrément compliqué, puisque tous les repas étaient déjà prévus, impossible de composer, donc je préparais ma gamelle tous les soirs, je la mangeais attablée au café du coin grâce à la bienveillance du barman que je connaissais bien, et dès que je sortais le week end, j'avais l'impression d'avoir fait un énorme écart dans mon régime. Et j'avais faim tout le temps.
J'ai perdu 3 kilos, que j'ai repris très vite.

Je crois que je l'ai retenté deux ou trois fois, avant de lâcher l'affaire quand j'étais à la fac. Je suis montée jusqu'à soixante-dix kilos à cette époque, et vu ma taille, j'étais déjà en surpoids.
J'ai travaillé la nuit en plus de mes études, un boulot assez physique en tant que barman dans une boîte de nuit, et j'ai fondu assez facilement en 6 mois j'ai perdu environ 7 kilos, sans faire particulièrement attention. 
Par contre j'avais une très mauvaise hygiène de vie, alcool, nuits blanches, repas sautés ou pris à des heures incongrues.
Il m'est arrivé de manger une entrecôte-frites à 5h du matin...
Et je n'avais aucune activité sportive.

Quelques temps plus tard, je suis tombée enceinte, et après l'accouchement, je pesais 73 kilos. En février 2014 je me suis séparée du père de mon petit pois, et je commençais un régime "super"protéiné, mon interprétation personnelle du célèbre régime Dukan que j'ai adapté à ma sauce, et je me suis mise à la course à pied de manière assez régulière, au moins 3 fois par semaine. En octobre 2014, je pesais 57 kilos. C'est le premier régime que j'ai vraiment suivi, et si j'y suis parvenue, je pense que c'est parce que j'intégrais de nombreux aliments plaisir à mon alimentation.
16 kilos en 8 mois. Je n'avais jamais passé la barre des 60 avant, et je n'était pas peu fière d'y parvenir enfin. Je me sentais presque mince pour la première fois de ma vie.

Depuis, je tourne autour de 60 kilos, 62 si je mange comme une vache et que je ne fais pas de sport, 58 si je fais attention pendant quelques jours et que je bouge à fond.

Mon problème, c'est que je suis toujours soit au régime, soit en plein craquage.

J'espère que l'expérience des IG bas va me permettre enfin d'avoir une alimentation correcte au quotidien, et de stabiliser mon poids, car je trouve que 4 kilos d'intervalle, c'est quand même énorme, surtout que je peux passer de l'un à l'autre en une semaine.


Bilan de la journée 2

Matin protéine, omelette aux miettes de saumon (reste du pavé de la veille) : pas concluant comme résultat. thé léger, demi pamplemousse et yaourt soja avec compote de pomme sans sucres ajoutés.
Je vais bouquiner Montignac, car j'ai l'impression que mes petits déjeuners s'apparentent plutôt à des menus M gourmands. Il faut que j'arrive à démêler cette classification, ça doit pas être bien compliqué quand même.

Midi pas de sport, déjeuner à la crêperie avec les collègues mais les galettes à la farine de sarrasin ont un IG très modéré, et la mienne était servie avec salade verte, tomates, vinaigre de framboise, poulet émincé grillé et amande effilées.

Soir, on fête mon anniversaire au boulot, on ouvre une bouteille de champagne, et je m'éclipse pour filer acheter un apéro IG bas : des noix, des amandes et des olives vertes. Je m'en tiens à une coupe de champagne, je ne goute même pas aux rillettes et au pain, et en rentrant je n'ai pas faim, donc pour l'instant, je n'ai pris qu'un thé.

Très fière de moi, car j'ai profité du repas du midi et de l'apéro sans culpabiliser, et que j'écoute mon corps qui n'a pas faim tandis que ma tête à envie de manger, et quand c'est comme ça, je pense que je peux aller me coucher.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire